Extérieurs - Annie Ernaux et la photographie

Inspirée du livre Journal du dehors d’Annie Ernaux, elle propose un regard croisé entre texte et photographie sur la vie urbaine.
Dans ce livre, l’écrivaine observe des scènes du quotidien dans les transports, les centres commerciaux ou dans la rue, entre Cergy et Paris. Dans cette expo, ses textes sont mis en résonance avec 150 photographies issues des collections de la Maison Européenne de la Photographie.
Les clichés ne sont pas de l’autrice elle-même, ils sont signés par 29 photographes dont Claude Dityvon, Janine Niepce ou encore Daido Moriyama, et font tous écho aux thématiques abordées dans Journal du dehors.

Extérieurs — Annie Ernaux et la Photographie célèbre la relation étroite entre la photographie et l’écriture d’Annie Ernaux, lauréate du prix Nobel de littérature en 2022, à travers des textes tirés de son livre Journal du dehors (1993) et des photographies issues de la collection de la Maison Européenne de la Photographie. Connue pour ses livres sur l’émancipation sociale et intime, Annie Ernaux est devenue une figure intellectuelle majeure auprès d’un large lectorat intergénérationnel. Dans son livre Extérieurs, où elle relate le quotidien de la ville de Cergy-Pontoise entre 1985 et 1992, Annie Ernaux évoque sa tentative d'écrire comme si elle faisait des images : « J’ai cherché à pratiquer une sorte d’écriture photographique du réel ». L'exposition rend hommage à l'objectif d'Ernaux en traitant ses mots comme des photographies.

Dépassant le cadre géographique du livre, la sélection de photographies couvre la seconde moitié du XXe siècle, pour la plupart prises en France mais également en Angleterre, au Japon, aux États-Unis ou ailleurs. L'exposition s'articule autour de thèmes centraux du livre – nos rituels quotidiens de déplacement et de consommation, notre performance de classe et de genre qui hiérarchise la société, mais aussi les sentiments de peur et de solitude que peuvent provoquer nos villes modernes, ainsi que la frontière ténue entre ce qui est public et privé, partagé et séparé. L'exposition est le fruit d'une résidence menée par la commissaire et écrivaine Lou Stoppard en mai 2022 à la MEP.

L’exposition s’articule en effet autour de nos rituels quotidiens de déplacement et de consommation, notre performance de classe et de genre qui hiérarchise la société, mais aussi les sentiments de peur et de solitude que peuvent provoquer nos villes modernes, ainsi que la frontière ténue entre ce qui est public et privé.

Temps forts de l’exposition :

• 30 avril à 18h : Vernissage
• 17 mai : Nuit des Musées
• 20-21 septembre : Journées du Patrimoine

Des visites guidées, ateliers et animations sont proposés tout au long de l’exposition.